Le domaine « Culture, sports loisirs et langue bretonne » découle du Manifeste de l’association. L’objectif des adhérents est de partager leurs réflexions, diffuser leurs savoirs, en acquérir de nouveaux et agir en réseau en vue de mettre en oeuvre de nouvelles pratiques positives notamment pour œuvrer au développement des dispositifs culturels, sportifs et de loisir et à la promotion de la langue et de la culture bretonnes.
Nb : Principaux acronymes utilisés :
PICAM : Presqu’île de Crozon et Aulne Maritime.
Le domaine comprend les éléments suivants (par ordre alphabétique et sans doute pas exhaustif) :
Les parties prenantes concernent :
Les interdépendances avec tous les autres domaines sont fortes, on peut néanmoins dégager plus de liens avec : économie et social, éducation et formation, sociétal, et environnement.
La forme physique et la pratique culturelle (active et/ou passive) sont des éléments fondamentaux du bien-être individuel et collectif. Sur la Presqu’île, il existe de nombreuses associations qui participent à ce domaine, bien qu’un manque de coordination soit patent.
Nous n’avons pas les chiffres de l’emploi en presqu’île généré par les domaines de la culture et des loisirs, mais nous pensons qu’ils sont encore relativement faibles étant donné que la grande majorité des activités est portée par des bénévoles au sein d’associations. Nous sommes persuadés que pourtant, la culture, les loisirs, les sports, contribuent de manière significative à l’économie d’un territoire et que cette dimension pourrait être développée en PICAM.
Il existe manifestement un problème de démocratisation et de l’accès à la culture et aux sports. Certaines populations sont écartées (ou se sentent écartées) des dispositifs pour différentes raisons : budget insuffisant, manque d’information, pas de transports disponible.
Il y a des infrastructures mais il en manque encore et la plupart ne fonctionnent que par le biais du bénévolat. Les activités localisées dans les espaces naturels doivent également être l’objet d’une réflexion approfondie. Nous pensons bien évidemment à la pratique du surf et des sports de glisse en général qui attire beaucoup de personnes en PICAM mais dont l’accueil n’a pas été réfléchi et organisé. Cette pratique ne repose pas, elle, sur le bénévolat mais sur des structures privées.
Perspectives
Une salle de spectacle intercommunale est en projet : c’est un exemple d’équipement attendu depuis longtemps mais dont la définition et le périmètre ne s’est apparemment pas fait dans la concertation la plus totale avec les acteurs locaux et la population. On peut peut-être espérer que la réalisation de cette salle s’accompagne de la création a minima d’un poste de coordinateur culturel sur la PICAM.
Risques :
Le fait que les activités du domaine soient portées très majoritairement par des associations fait courir le risque de la pérennité de ces activités.
Dans l’idéal, tout habitant en PICAM devrait avoir accès à proximité à au moins une activité régulière culturelle et de loisirs à un coût raisonnable.
D’une manière générale, avoir une activité culturelle et de loisir régulière est facteur de bien être pour une population, de socialisation, de meilleure santé physique et mentale, d’enrichissement de ses connaissances.
En particulier, les populations les plus fragiles doivent être particulièrement ciblées pour l’accès à la culture et aux loisirs et rompre leur isolement.
Enfin, la culture et les loisirs représente en PICAM un levier économique important, notamment vis à vis du tourisme.
Pour connaître l’état de disponibilité de ces activités, il conviendrait de procéder à une enquête auprès de la population.
L’association a dans un premier temps besoin d’élaborer un diagnostic détaillé sur l’ensemble des aspects qui touchent à la culture et aux loisirs.
On peut ainsi envisager de :
Annexe 1 : Matrice d’interdépendance avec les autres domaines
Annexe 2 : Points critiques et indicateurs de performance à suivre